74% des actifs interrogés sont satisfaits de leur travail quand il fait sens pour eux.
Selon la dernière étude sur le stress au travail de l’IME (Institut de Médecine Environnementale) , 74% des actifs interrogés se disent satisfaits de leur travail, la première raison de leur épanouissement étant lorsque celui-ci fait sens pour eux (79%).
Inversement, 1 actif sur 3 rapporte que son sommeil est perturbé à cause du travail et 1 sur 4 estime que son travail dégrade sa santé. Ceci s’explique à la fois par l’hyper investissement émotionnel au travail, le fait d’effectuer des tâches agaçantes ou socialement gênantes, les pressions exercées par la hiérarchie pour taire de problèmes.
L’intérêt de cette étude approfondie est de porter un nouveau regard sur le stress au travail
au travers de 100 questions analysant le moral et le stress au travail selon 3 dimensions :
- l’individu,
- le management
- l’organisation.
Le stress étant en effet à multiples facettes :
- la réceptivité individuelle aux facteurs stressants (ou stressabilité)
- le stress émotionnel (anxiété, colère ou déprime)
- le stress somatique (impact sur la santé )
- et le stress comportemental (compensation par le grignotage, consommation d’excitants ou de calmants…).
Différencier ces quatre aspects permet de mieux comprendre les mécanismes et les origines profondes du stress, phénomène complexe par excellence.
Le stress émotionnel et le stress somatique sont en effet très liés aux dysfonctionnements organisationnels et à une communication managériale inadaptée, qui touchent près d’1 actif sur 4. Or, ce sont précisément les points chauds sur lesquels l’entreprise peut directement agir : réduire les facteurs stressants organisationnels et managériaux aura mécaniquement un effet, non seulement sur ces deux facettes du stress mais aussi sur la performance sociale et économique de l’organisation.
Cette étude fondée sur un modèle scientifique interdisciplinaire allant des neurosciences aux sciences de l’organisation présente un intérêt majeur pour tous ceux qui s’intéressent à la prévention des risques psycho-sociaux et œuvrent en faveur de la qualité de vie au travail.